• Après plus de 380 billets rédigés sur ce blog en trois ans et demi, j'ai pris la décision de continuer ma petite aventure ailleurs sur le web : http://www.marcozeblog.fr/

    Merci à ceux qui ont pris, de temps en temps, quelques minutes pour me lire et à ceux qui sont tombés sur moi par hasard.

    A bientôt.

    Marco.


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  • Voici une reprise de 'XXL' par Jonatan Cerrada qui m'a donné des frissons. Un titre de Mylène Farmer que j'affectionne.


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  • Vendredi après-midi, j'avais envie de voir une comédie distrayante et j'ai donc choisi 'Humpday', présentée comme telle. Je ne connaissais que le thème principal, c'est à dire l'histoire de deux potes hétéros qui s'engagent à coucher ensemble suite à un pari lâché lors d'une soirée arrosée. C'était plutôt sympa et original comme idée et prétexte à des délires à la 'American pie'. Et en fait, pas du tout ! J'ai été agréablement surpris car il ne s'agissait en aucun cas d'un humour loufoque et grivois. Il s'agit d'une comédie décalée dans la pure tradition du cinéma indépendant américain, un peu comme peut l'être 'Little Miss Sunshine'. Ces deux mecs sont des personnages bel et bien ancrés dans la réalité qui tentent de garder le cap par fierté et de surmonter leurs réticences malgré leur évidente largesse d'esprit. Pas si facile. Vont-ils y arriver ? C'est à la fois drôle et émouvant. J'ai beaucoup aimé les scènes de tête-à-tête que l'un deux a avec sa femme et la longue scène finale en huis-clos, à mon avis plein de justesse. +++


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  • Pour avoir vu 'Les chansons d'amour' et 'La belle personne', j'ai eu envie de découvrir le dernier film de Christophe Honoré avec Chiara Mastroianni en produit d'appel. Chiara se débrouille plus que bien dans un rôle à sa mesure. Déjà, n'allez pas voir ce film pour son titre qui est absurde et sans rapport ... ou alors il va falloir qu'on m'explique ! Il nous raconte les  joies et surtout les soucis d'une famille lambda. Il n'y pas de réelle intrigue autre que, en histoire principale,  le mal-être de Léna qui étouffe dans cette vie qui lui semble absurde. Gravite autour d'elle sa famille pleine de bonnes intentions mais pas toujours hyper bien dans ses basquettes non plus : Marina Foïs (j'adore !), Marie-Christine Barrault (très juste), Julien Honoré (belle découverte qui aurait mérité voir son personnage développé davantage), Marcial Di Fonzo Bo (j'ai eu du mal avec lui et sa diction), Jean-Marc Barr et Fred Ulysse. Que dire sur ce film que j'ai aimé en partie, surtout le début qui avait souvent légèreté et ironie tragique ? D'autres moments m'ont gonflé, comme le passage du conte breton. Globalement, un film maîtrisé qui m'a laissé une impression mitigée. ++


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  • Samedi soir, j'ai assisté avec quelques amis à l'un des deux concerts que Mylène Farmer a donné au Stade de France. Ce fut un moment exceptionnel du fait du cadre hors norme et du nombre de personnes ayant fait le déplacement. Environ 80 000 personnes se pressaient pour voir le méga-show de la chanteuse rouquine. Le stade était plein à craquer et on sentait le public heureux de cette rencontre. Comme nous ne sommes pas arrivés parmi les premiers, nous nous sommes retrouvés plutôt à l'arrière du stade mais en situation centrale pour bien voir la scène. Enfin ... façon de parler car nous ne l'avons pas trop vu, la scène ; elle était assez basse par rapport à la "canopée" du public. Il fallait que je me hisse sur la pointe des pieds pour la voir. Cela n'avait de toute façon pas trop d'intérêt compte tenu du fait qu'elle était trop éloignée pour vraiment voir quoi que ce soit. Les écrans géants (qui auraient même pu être plus grands) étaient là pour pallier ça.
    Le concert a commencé à 21h20 après une courte prestation de la troupe de danseurs brésilens 'Balé de Rua'. Il y a eu alors une montée en pression crescendo qui a duré un temps infini, avec notamment une version remixée techno de 'Sextonic'  et des jeux de lumières sur un écran rouge avec tête de mort. Le décor était planté. Mylène est enfin entrée en scène en sur-impression de son oeil projeté sur écran géant. Effet visuel très sympa. A commencé alors une première série de titres enlevés pour bien nous mettre dans l'ambiance : 'Paradis inanimé' (que je me faisais une joie de découvrir en intro sur scène et qui n'a pour moi pas assez pêté côté guitare éléctrique), 'L'âme-stram-gram' (J'étais ravi de retrouver ce titre dance à la célèbre choré), 'Je m'ennuie' (impression mitigée) 'Appelle mon numéro' (conforme à l'original), 'XXL' (un vrai bonheur avec un feu d'artifice en final), 'California' (une de mes chansons préférées omniprésentes dans ses tournées, reprise façon tournée '96) et 'Pourvu qu'elles soient douces' (yes!).
    Ensuite, a commencé son trip habituel de milieu de concert avec des titres doux et torturés : 'Point de suture' (imparable avec son ballet de corps argentés, même si j'aurais préféré 'Si j'avais au moins'), 'Nous souviendrons nous' (Quelle surprise de retrouver ce titre), 'Rêver' (que j'aime de moins en moins à  force de l'entendre systématiquement à ses concerts, mais qui a été un bel instant car c'est le moment où le stade avait décidé de lui souhaiter un joyeux anniversaire - d'ailleurs au milieu de la fosse, du fait de l'énormité du stade, le chant du public avait peu de cohérence), 'Laisse le vent emporter tout' (joli moment), 'Ainsi soit je' (j'ai adoré). Cette partie-là, elle l'a faite sur l'avancée de scène au centre du stade. Elle est arrivée d'en dessous dans un halo de lumière, accompagnée d'Yvan Cassar et de son piano. Elle en est repartie à pied par un ruban de scène. J'ai beaucoup aimé ce retour tout en grâce vers la scène principale. Ces cinq chansons tout en émotion au milieu du concert ont bouleversé les "vrais" fans de la chanteuse dans sa robe blanche à l'élégance angélique. Je suis personnellement plutôt revenu des moments (un peu trop systématiques) où elle pleure d'émotion en chantant, quitte à rater quelques phrases sur le chemin.
    Enfin, la dernière partie du concert a commencé. J'ai senti mon corps et mon esprit se libérer pour profiter à fond des sept dernières chansons : 'Libertine' (jouissive avec ses décors et costumes sur le thème des échecs), 'Sans contrefaçon' (façon rock, trop bon), 'L'instant X' (chanté à tue-tête par bibi), 'Fuck them all' (A fond dedans), 'Dégénération' (chanson dance super bien rendue), 'C'est dans l'air' (Un stade en furie) et enfin, après un rappel couru d'avance, tant elle ne pouvait partir sans chanter son plus grand tube, 'Désenchantée' (juste parfait).
    Le concert a duré, si j'ai bien compté, 2h10. Globalement je me suis senti gâté car, mis à part son dernier album, sa setlist privilégie, avec cinq titres, l'album 'Anamorphosée', son meilleur album selon moi. Pour avoir assisté aux trois avant-dernières tournées, Mylène Farmer a globalement fait un show musical plutôt sobre (tout est relatif, nous sommes d'accord). Il y a eu une entrée et une sortie de scène plus simples qu'à l'accoutumée, pas de décors massifs et mobiles, quelques chorégraphies un peu simples et ressorties des tiroirs, peu d'accessoires, juste un écran projetant souvent des images de squelettes et autres zombies écorchés, histoire de poser l'ambiance. De beaux tableaux tout de même, réhaussés par des costumes réussis. La reine Mylène avait une belle coiffure en forme de couronne. Pour le son, je l'ai trouvé très  bon par rapport à ce qu'on pouvait attendre d'un stade et de ce que j'ai pu lire sur le net. Pour les arrangements, ce n'est pas la moderne perfection de Madonna, mais ils sont efficaces farméremment parlant. La chanteuse a peu de voix et chante parfois faux mais on s'en fiche. On n'y va pas pour voir la Callas. Voilà, comme vous l'avez compris, malgré tous les défauts que j'ai pu énumérés, j'ai passé une soirée mémorable et je garde en tête le beau souvenir d'une grande fête partagée avec 80 000 autres personnes. +++


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