• Rebelote. Après son concert en décembre dernier au Café de la Danse, j'ai eu envie de retourner voir cette jeune artiste qui m'avait touché dès ses débuts hyper-médiatisés. Une nouvelle salle à découvrir, à fortiori un cabaret, était une raison supplémentaire pour se déplacer la voir. Juliette et moi n'avons pas regretté. Assister à un concert assis à une petite table avec un verre à la main était extrêmement plaisant. Après une première partie assurée par Yann Destal, Elodie est arrivée vêtue de noir, robe et grandes bottes à talons, avec une coupe de cheveux impeccablement recherchée.... bref, belle et sexy. Au niveau chansons, peu de différences avec le café de la danse à quelques exceptions près. Elle a eu la bonne idée de reprendre "Les bêtises" de Sabine Paturel car elle a vraiment assuré. Sinon : "Fais-moi mal Johnny" qui lui a servi à présenter ses musiciens, deux titres à elle qui seront sur la toute prochaine nouvelle édition de son album ("Paris" et le, à mon avis, tubesque "Mon sourire à l'envers"), un complet inédit à l'écriture à peine terminée et au titre non encore choisi, ainsi que le duo "Je ne t'aime pas" avec Vincent Baguian qui figure sur son album à lui. C'est une chanson très drôle que Vincent Baguian exploite à fond car je l'avais déjà vu l'interpréter dans différents concerts avec Zazie, Clarika et Elisa Tovati. Juliette et moi sommes allés le saluer dans la salle à la fin du concert où il était aussi en tant que spectateur avec Elisa Tovati. En tout cas, J'ai trouvé qu'Elodie Frégé avait pris de l'assurance, tout en gardant sa timidité et sa sensibilité qui font sa grâce. Pour moi, elle est une grande interprète et une auteur-compositrice à la plume poétique très prometteuse. +++

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  • J'étais déjà de son concert à l'Olympia en 1993. Celui-ci restera l'un de mes meilleurs souvenirs de concert. A l'époque, j'avais 21 ans et elle m'avait ébloui. Elle m'était apparue telle une icône rock, portée par son album écrit pour elle par Lenny Kravitz et son look tout juste sorti des seventies. avant hier soir, elle ne m'a forcément pas fait le même effet mais son aura est toujours là. J'aime sa façon de bouger sur scène pour séduire le public et jouer avec les musiciens, composés entre autres d'Albin de la Simone et Mathieu Chédid, l'homme au chapeau et aux chaussures dorées. Elle nous a offert un spectacle de qualité. En plus, On a eu le temps de profiter d'elle car elle a chanté 25 chansons : la totalité de son dernier opus "Divinidylle" et une bonne partie de ses grands succès à commencer par "Joe le taxi" qui a fait un tabac. Personnellement, les chansons qui m'ont été droit au coeur pour les réarrangements et la mise en scène furent "Que fait la vie ?" avec un tableau final magnifique (Vanessa et les musiciens en ombres chinoises sous les stroboscopes), "Tandem" pour sa version inédite au tambour et le plaisir de tous les voir s'éclater sur scène et, enfin, "Natural high" que je m'attendais pas à entendre et qui me rappelle toute une époque. Elle a chanté deux reprises, une chanson dont le nom m'a échappé et que je ne connaissais pas de Franck Langolf ainsi que "Emmenez-moi" de Charles Aznavour. La fin ne fut pas décevante car on voyait qu'elle voulait faire plaisir à son public en rechantant à la satisfaction générale "Divine idylle" une seconde fois, en interprétant un medley acoustique avec Mathieu Chédid à la guitare de certaines de ses ballades et, petite cerise sur le gâteau, en nous reproposant a capella "Le tourbillon de la vie" en chanson ultime. Je suis sorti ravi de ce concert riche et dynamique, et je n'étais pas le seul... +++

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  • Pour rattraper ma soirée manquée à l'Olympia le 1er octobre, je suis allée voir Axelle qui passait hier soir à Enghien pendant que Didier flambait son argent au casino :-) Joli théatre cosy. Cela change des salles parisiennes souvent surchauffées et inconfortables. Certes, j'avais de la place pour mettre mes jambes mais on ne peut pas dire que l'ambiance était au rendez-vous. Déjà la salle n'était pas remplie et le public planplan. Axelle est entrée toute discrète sur scène en même temps que ses musiciens et a entamé le concert assise à son clavier ("Sensualité", "Naïve", "A tâtons" et "Temps pour nous"). J'ai commencé à m'enthousiasmer réellement quand elle s'est levée pour "Si tu savais". Je trouve que, debout, cela change tout. Avec sa gestuelle, elle donne corps à ses chansons. Ensuite, deux chansons en anglais : "You make my day" ("Je pense à toi") et l'excellentissime reprise de Bob Dylan "Gotta serve somebody" qu'elle a déchirée, je trouve. Je me suis rendu compte en l'écoutant que j'étais prêt pour l'album d'elle en anglais promis pour la fin d'année. Ont suivi : "Ma prière" (au final extra!), "Romantique à mort" (version slow) et "Fruit défendu" (chanson en anglais comme son nom ne l'indique pas). Puis vint la classique et toujours prenante "Rester femme". Dernière chanson de la première partie : "Le monde tourne mal" que je n'ai pas réellement appréciée (malgré sa nouvelle version très réussie) à cause de l'ambiance morte née de la salle. C'était super bizarre de voir la salle assise sur "Le monde tourne mal ... qu'est ce qu'on peu faire ... let's dance". Beaucoup de gens n'osaient pas se lever comme la suite du concert l'a démontré. Axelle est sortie momentanément de scène pour revenir et chambrer le public pour lui faire comprendre qu'il était temps de bouger maintenant en disant genre "J'aurais dû mettre des épines sur les sièges pour que vous vous leviez". Cela a marché car sur l'entraînante "Aphrodisiaque", la salle s'est réveillée et, comme d'autres, je me suis levé pour me mettre devant la scène juste devant Axelle, à un mètre d'elle. Les gens ont participé en chantant sur "Je t'attends" et "Parce que c'est toi", deux classiques tout en douceur. Le concert s'est terminé sur "I had a dream" ("J'ai fait un rêve") après quelques explications sur son engagement humanitaire (Elle revient de Sierra Leone) et son besoin d'avoir fait un album un peu naïf comme "Jardin secret" pour alléger le poids du monde sur elle. J'ai pris mon pied sur cette chanson que je trouve splendide et qu'elle a vécue intensément. Beau concert ! Les gens semblait content au sortir de la salle. Assez court tout de même. La référence ultime restera pour moi la série de concerts à la Cigale de Paris en début d'année avec beaucoup plus de chansons, une mise en scène plus poussée et une Axelle habitée. +++


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  • Quand j'ai vu Adrienne Pauly au Solidays, je ne m'attendais pas à la revoir 10 jours plus tard en concert gratuit sur la place de l'église de Saint Jean de Monts où elle venait participer au festival de spectacles vivants "La Déferlante" organisé chaque été dans huit stations du littoral vendéen. Le concert fut assez différent car elle est arrivée un peu moins professionnelle sur scène. En effet, son jeu de scène a été plus approximatif compte tenu du fait qu'elle avait un coup dans le nez. Si on avait des doutes, ils se sont dissipés car elle nous a annoncé la couleur. Du coup, En réécoutant ses textes, il m'a cette fois-ci vraiment sauté aux oreilles (!) que les thèmes du sexe et de l'alcool étaient très présents. Mais sinon, elle a donné le meilleur d'elle-même et je crois que sa musique a plutôt plu à ce public de vacanciers qui ne la connaissaient pas. Il n'a pas mis l'ambiance mais a été plutôt indulgent avec cette extra-terrestre qui s'est notamment mise à faire des remarques moyennes sur la petite ville qui l'accueillait (côte bétonnée, église en carton-pâte). Moi, j'étais ravi d'assister à nouveau à son concert qui fut un peu plus long qu'aux Solidays. +++

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  • Mon billet du jour ne sera pas "Solidays" mais "Adrienne Pauly aux Solidays" car elle est la seule artiste que j'ai vu aujourd'hui à ce festival parisien ayant lieu tous les ans à l'hippodrome de Longchamp en faveur de la lutte contre le sida. En effet, la pluie est tombée drue vers 16h pendant le concert de Mademoiselle Pauly. Najat et Didier qui étaient partis se balader car ils n'accrochaient pas à sa musique sont revenus trempés. Comme nous étions sous-équipés contre le froid et l'humidité, nous avons préféré partir. Je suis content d'avoir au moins pu voir la prestation d'Adrienne Pauly que j'ai découvert comme beaucoup aux "Victoires de la Musique". D'emblée, elle me fait penser un peu à Catherine Ringer pour son côté trash et à Olivia Ruiz pour son côté Arletty. Un peu allumée l'Adrienne et on aime ! Ses chansons sont des petits bijoux de bagouts qui dépotent (comme l'excellent "L'amour avec un con"). Ca fait plaisir à entendre. J'ai moyennement compris la reprise de "tous les garçons et les filles" mais joli moment que la dernière chanson "L'herbe tendre" tous assis par terre. A revoir prochainement en concert ;-) +++ 


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