• Pour mon anniversaire, j'ai eu droit à un sacré cadeau surprise ! Je devais me pointer à 18h30 aux Halles et ensuite me laisser guider par Didier. Je ne m'attendais pas, c'est le moins qu'on puisse dire, à me retrouver ce vendredi 22 juin soir au concert de George Michael au Stade de France. C'est un double évènement car moi, grand consommateur de concerts, je n'avais jamais vu un artiste dans un stade, et en plus, mis à part Madonna, aucun autre artiste international n'aurait pu plus me faire plus plaisir. Le stade n'était pas plein mais il y avait tout de même près de 50.000 spectateurs venus applaudir la pop-star anglaise. Après une première partie moyenne assurée par David Guetta, le beau George a fait son apparition au grand bonheur de tous. J'ai été bluffé direct par le sublime visuel. Des images sur un énorme écran, se déroulant de très haut sur la scène et jusqu'au pied des fans du premier rang, illustraient de mille couleurs chacune des chansons. Je n'ai jamais vu un concert si beau visuellement. Je comprends pourquoi il lui fallait des stades pour cette série de concerts. Pour fêter ses 25 ans de carrière, il nous a déroulé la quasi-totalité des grands hits de sa carrière solo ou de sa période Wham au début des eighties : des plus dansants ("Fast love", "Too funky", "Faith", "Shoot the dog", "Freedom", "Outside", 'I'm your man" ...) aux plus cools ("Jesus to a child", "Praying for time", "Father figure", "Careless whisper"...). Quelques titres m'on manqué ("Last christmas", "One more try", "I want your sex") mais il ne pouvait pas tous les chanter sans oublier quelques perles moins connues de ses albums (comme "Spinning the wheel" par exemple). J'adore sa voix à la fois virile et veloutée et le groove de sa pop. J'ai passé un moment génial ! Comme tout ne peut pas être parfait, c'est dommage qu'il nous ait imposé une entracte de 25 minutes. Ca casse un peu le rythme. Merci. ++++

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  • Jeudi 14 juin, autre concert prévu de longue date. C'est la quatrième tournée de Zazie que je vais voir. Après l'Olympia en 1999, le Bataclan en 2003, Bercy en 2005, voilà Zazie au Zénith (nom parfait pour son prochain album live, non ?). Je suis resté fidèle à son univers musical et à sa personnalité attachante. Dire que cette fois, j'ai adhéré à 1000% à son concert serait faux car je lui ai trouvé des défauts. En gros, j'ai trouvé la musique trop présente, voire envahissante, au risque de couvrir parfois sa voix. Un peu comme ce que j'avais ressenti à l'époque pour Calogero (normal, ils sont proches). Même si les chansons dynamiques qui font son succès nécessitent cet habillage (style "Rue de la paix"), j'aurais aimé des morceaux plus acoustiques sur les chansons plus tranquilles qui manquaient de simplicité (mon inculture en terme d'instruments de musique me rend incapable d'en expliquer plus). Je pense aussi que mes goûts musicaux évoluent et que pour moi, rien de tel qu'une guitare ou piano-voix pour véhiculer l'émotion. Didier et moi avons tous les deux ressenti un début de concert moyennement engageant mais au bout d'un moment, j'ai eu l'impression  qu'elle s'est détendue et on a retrouvé une Zazie délurée qui a mis l'ambiance. Je me suis éclaté sur une myriade de chansons comme "Rodéo", "Des rails", "Toc toc, toc", "Na", "Larsen", "Tous des anges", "Oui", "Je suis un homme" ... Elle a beaucoup chanté son dernier album "Totem" mais sans oublier ses classiques et deux inédits. J'ai particulièrement apprécié deux chansons importantes pour moi : "J'envoie valser" et "Au diable nos adieux". Belle surprise d'entendre l'inattendu et réussi  "Si j'étais moi", sans oublier "On éteint" et "Fou de toi". Je n'ai pas boudé mon plaisir lorsque Christophe Willem est venu chanter "Jacques a dit" avec elle (Sa voix est impressionnante en live) et lorsqu'elle a fait un medley style DJ avec ses acolytes Jean-Pierre Pilot et Philippe Paradis ("Un point c'est tout", "Adam et Yves" et "Tout le monde"). Le concert a fini avec l'euphorique "Rue de la paix", où elle s'est lâchée et a tenté infructueusement de se faire porter par le public, et par la belle chanson "Ca" de son dernier album. +++

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  • Jeudi 30 mai, Didier m' a invité au concert du chanteur Suisse Stephan Eicher. Après la période faste du début des années 90 lorsqu'il remplissait les Zéniths, il a pris du recul et revient plus discrètement maintenant avec un album, que j'ai écouté une seule fois, plus acoustique. Ca lui va bien, lui qui semble modeste et timide. Ce fut un bon concert que j'ai ressenti très intense musicalement (avec notamment beaucoup de batteries) car il a de très bons musiciens. Malheureusement, je n'ai sûrement pas apprécié le concert à sa juste valeur car, à part trois tubes ("Combien de temps", "Déjeuner en paix" et "Pas d'ami comme toi"), je ne connais pas son répertoire. J'ai été déçu par la version ultra-courte et soft de "Déjeuner en paix". Par contre, j'ai super apprécié sa reprise de Piaf "La Goualante du pauvre Jean". Merci Didier. ++


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  • Quand nous avons vu que Thomas Fersen passait au Bataclan, Juliette et moi nous sommes empressés d'acheter des billets. J'aime beaucoup ses deux derniers albums "Pièce montée des grands jours" et "Le pavillon des fous" et je voulais voir ce qu'il donnait sur scène. Pourtant, cette tournée est particulière car elle s'appelle "Thomas Fersen en duo ukulele". En effet, c'est un Thomas barbu assez statique qui chante en jouant du ukulele seulement accompagné d'un musicien jouant lui aussi du même instrument. Je n'ai forcément pas pu comparer avec ses autres tournées moins acoustiques mais j'ai trouvé ce concert excellent. Déjà, j'accroche très bien avec sa musique et son univers bien à lui plein de personnages et d'animaux particuliers, et le ukulele lui permet de revisiter complètement ses classiques au grand plaisir de son public. Au début, dès la deuxième chanson, on se dit que vingt chansons au ukulele, ce sera monotone mais à la fin, on en redemande. Quelques autres instruments faisaient tout de même parfois leur apparition comme la guitare, le banjo (ou un instrument du genre), l'harmonica et la flûte (qui n'était pas accordée :-)). Je retournerai le voir vite. +++


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  • Hier soir, samedi, Didier et moi avons assisté au concert de Keren Ann à L'Olympia. Après les deux premières parties (Ukulele Girls et Pierre Guimard), elle est arrivée tranquillement avec ses musiciens (dont Albin de la Simone) et a commencé à dérouler un concert bien léché. Elle a égréné les chansons de ses trois derniers albums en anglais ("Not going anywhere", "Nolita" et "Keren Ann") en occultant les deux premiers tout en français. En effet, elle a évolué. Exit la Keren Ann que j'ai vu en concert en octobre 2002 pour le premier Olympia de sa carrière. Plus de chanson française de qualité de laquelle elle s'est volontairement éloignée, car son style a évolué et c'est particulièrement clair avec son dernier album en date carrément plus rock. Il y a presque 5 ans, j'étais sorti presque en extase de son concert tout en grâce et style. L'interprétation et les arrangements accoustiques étaient impeccables. Cela n'a pas changé sauf que ça balance plus. C'est plus rock & folk. La guitare électrique remplace souvent la guitare acoustique. Tout cela était objectivement excellent et j'ai apprécié le concert à sa juste valeur, mais j'avoue être sorti en partie frustré car c'est l'ancienne Keren Ann sage et francophone et surtout proche de ma culture musicale, qui me plait vraiment. Elle a uniquement chanté "Que n'ai-je?" dans notre langue. Mais bon, qu'y puis-je ? Elle est maintenant une artiste internationale. +++

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