• Le 18 décembre dernier était une date spéciale, nous l'avons donc passée dans un endroit spécial : l'Artishow, cabaret transformiste situé dans le 11e arrondissement de Paris. Cela faisait des années que nous l'avions repéré ; jeudi était la bonne occasion pour y aller. Dans la veine de 'Chez Michou', ce diner-spectacle offre un show d'1 heure 45 après un bon diner. Nous avons été accueillis, comme il se doit dans ce genre d'établissement, par la maîtresse de maison Mamyta et de manière enjouée : "Ah les beaux garçons que voilà". On était tout de suite dans l'ambiance :-) La salle se spectacle s'est vite remplie, en grande partie par un groupe de retraités de l'Eure et Loir venus s'encanailler à la capitale. Pour le repas, je m'attendais à quelque chose de plutôt ordinaire et je fus agréablement surpris. Des plats simples mais fins, préparés avec des ingrédients de bonne qualité. Les serveurs, inquiets de la réputation de leur cabaret, sont aux petits oignons. Le café avalé, le spectacle commence illico. On est vite dans le bain du rire avec Sheila. Suivent dans le désordre : Dalida, Mylène Farmer, Julie Pietri, Geneviève de Fontenay, Chantal Goya, Tina Turner, Charles Aznavour, Christophe Willem, Michael Jackson, Marilyn Monroe, Brigitte Bardot ... Les tableaux sont entrecoupés par des chorégraphies oniriques assurées notamment par des éphèbes à demi-nus (voire complètement à un moment) et des sketches de circonstance qui font bien rire tout le monde car les spectacteurs particulièrement exposés sont pris à partie. C'est globalement de très bonne qualité et très drôle. Par exemple, une BB, interprétée par la grosse Mamyta, est irrésistible sur son vélo d'appartement en chantant 'Harley Davidson'. Pas de critique à faire sur ce bel endroit de liberté d'expression. Peut-être aurait-on aimé être installé par petites tables plutôt que sur de grandes tables de banquet... Si vous voulez passer une très bonne soirée entre amis et que vous êtes prêts à payer le prix (des réductions existent si on cherche bien), n'hésitez pas ! +++ 

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  • Dimanche dernier fut un jour important pour le jeune joueur français de tennis Jo-Wilfried Tsonga. Claire, Céline, Arnaud, Didier et moi étions à Bercy pour assister à sa victoire en finale contre David Nalbandian. Avant de voir cette finale en simple, il y a eu celle du double qui a vu s'affronter une paire sud-africaine (Coetzee-Moodie) à un duo suédois-zimbabwéen (Bjorkman-Ullyett). Cette finale double beaucoup moins médiatique fut pliée en deux sets. Jonas Bjorkman, qui gagna donc le tournoi avec son collègue, fut applaudi lorsque Cédric Pioline, qui lui remis la coupe, annonça qu'il était sur le point de prendre sa retraite après les masters de Shanghaï. Ensuite, après une représentation des Tambours du Bronx saisissante, D.Nalbandian et JW Tsonga sont arrivés sur le court sur un très beau jeu de lumières projeté sur le court synthétique. C'était la première fois que je voyais un match de tennis sur place et, à part à certains moments où je perdais ma concentration pour observer le ballet fascinant des ramasseurs de balle, j'ai bien profité du match. Nous étions en théorie très mal placés (dernière catégorie) mais du fait de la position centrale du court, cela n'avait finalement que peu d'importance. Etre placé loin permet aussi le recul. La victoire fut belle à cause de l'enjeu, le public supportant effectivement amplement le français. Mais, tout compte fait, il y a eu un suspens moyen car Tsonga a dominé une grande partie du match. J'ai douté un peu de la victoire à deux moments : lorsqu'il a perdu la deuxième manche face à un Nalbandian vexé qui a voulu se refaire et lors du dernier jeu quand Jo-Wilfried était mené 0-40 pour ensuite faire tous les points jusqu'à la victoire finale. Il n'y a eu qu'une seule balle de match. A 23 ans, cette victoire  (6-3/4-6/6-4) lui permet d'accéder au rang de 7ème joueur mondial et de pouvoir ainsi participer aux Masters Séries à Shanghaï. Cela m'a fait vraiment très plaisir d'assister à la finale du tournoi de la renaissance pour Tsonga. +++

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  • Grâce à Céline et Arnaud, jeudi soir dernier a été soirée théatre de dernière minute. Au théatre de la Michodière se joue actuellement "Chat et souris", une comédie survitaminée avec Francis Perrin et Jean-Luc Moreau. Synopsis : deux adolescents, qui se sont connus sur internet, tente de se rencontrer sans savoir qu'ils sont frère et soeur. Seuls le papa, qui est marié à deux femmes, et son meilleur ami sont au courant et doivent empêcher coûte que coûte la rencontre. Autant vous dire que tous les ingrédients de la pièce de boulevard sont réunis. J'ai trouvé cela vraiment réussi. La mise en scène est ultra-nerveuse. Du début à la fin, et la pièce dure quand-même 2h15, l'histoire ne baisse pas de pression. Dans la pure tradition du vaudeville, les personnages jouent au chat et à la souris (après une rencontre sur un chat à l'aide d'une souris !). On rigole énormément car ça n'arrête pas de fuser dans tous les sens. Les acteurs sont excellents à l'image d'un Francis Perrin au mieux de sa forme. Cela valait le coup ! +++

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  • Merci à mes parents de m'avoir emmené au théatre voir cette comédie de Patrick Cauvin et mise en scène par Patrice Leconte, avec Rufus en tête d'affiche. Dans le cadre hors du temps d'une école de danse de quartier, six personnes se croisent et se révèlent au fur et à mesure leurs quelques secrets vrais ou mensongers. Les scènes, aux dialogues assez convenus, se succèdent entrecoupées par des airs de mambo, de paso noble et autres cha cha cha. J'ai passé un moment assez agréable mais la fin est arrivée trop vite, en tout cas avant qu'on ait vraiment eu quelque chose de consistant à se mettre sous la dent. ++


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  • Le premier spectacle auquel j'ai assisté à l'Opéra, samedi dernier, n'est pas un opéra mais un concert autour de l'oeuvre de Mozart. Il était assuré par l'Atelier Lyrique de l'Opéra national de Paris qui regroupe une quinzaine de jeunes chanteurs et pianistes-chefs de chant en début de carrière et qui a pour vocation de les préparer à leur futur mêtier. Accompagnés par l'Orchestre de l'Opéra national de Paris, ils ont interprété des airs de concert et des passages d'opéras de Mozart ("Le Nozze di Figaro", "Idomeneo", "Zaïde" et "Cosi fan tutte"). Je ne suis pas naturellement réceptif à cette musique, mais c'était très agréable de se concentrer sur ce bel ensemble d'artistes dans le magnifique cadre du Palais Garnier. ++

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