Mardi soir, Manu et moi sommes partis en voyage en Armélie, charmante petite contrée dont Armelle est la reine. J'adore sa dégaine d'aristo névrosée et je suis fan de Maeva, de la pub pour le cordon bleu et de ses apparitions télévisées. J'ai donc été voir sans réchigner son one-woman show. Nous sommes sortis ravis de cette galerie de portraits aussi absurdes qu'improbables : la demoiselle de seau de Marie-Antoinette, la grande bourgeoise qui prend pour amant un jeune immigré musclé, la femme oisive et branchée qui hésite entre avoir un enfant et partir au ski, l'aristo qui met au jour un enfant hermaphrodite, etc ... certaines fois, cela frise le mauvais goût mais j'adore ! Les sketchs d'Armelle respirent de la personnalité si originale de leur interpréte. Très jolie fin sur l'air d'une chanson libertine. Mélo d'Amélie - 4, rue Marie Stuart 75002 Paris. +++

Expérience interessante jeudi soir dernier. Didier et moi avons assisté à un enregistrement d'émission de télévision au Moulin Rouge : "On n'est pas couché" animée par Laurent Ruquier. Arrivés à 19h, nous avons montré patte blanche, puis on nous a offert un sandwich et de quoi boire pour nous faire patienter jusqu'à ce que le studio d'enregistrement ouvre ses portes. Nous arrivons à  nous mettre à peu près où nous voulons, assez bien placés un peu en hauteur pour voir le présentateur et le fauteuil de l'interviewé. Commence alors, sous la chaleur des projecteurs, un marathon de cinq heures (pour une émission de trois heures) d'une seule traite mis à part deux pauses d'une dizaine de minutes chacune. C'est assez long quand on est assis sur un coussin sans dossier, mais on positive car on est content d'être là. Les invités sont  Christine Ockrent, Armelle, Samuel Le Bihan (venu parler de la situation au Darfour), Kad Mérad, Antoine Dulhéry et les Plastiscines. Kad et Antoine ont mis l'ambiance. Armelle s'ennuyait ferme en attendant son tour arrivé après 4h30 d'attente mais quand elle parle, ça fait mouche ! Christine a été royale face à l'agressivité de mise de Michel Polac et Eric Zemmour. Jean-Luc Lemoine et Mustapha sont bien-sûr venus faire leurs petites chroniques humoristiques. Laurent Ruquier, avec l'aide d'un prompteur mène les débats sans hésitation. Il m'a fait une excellente impression même en refusant avec humour de se faire prendre en photo par un groupe de jeunes filles d'Arles en disant "Eh oh ! Je ne m'appelle pas Michel Drucker". N° de téléphone pour y assister : 01.40.01.97.97 +++

Jeudi soir, comme mardi, une petite soirée non prévue décidée au dernier moment cette fois-ci avec Emmanuel. Nous sommes allés voir au théatre du Tambour Royal un spectacle monté autour du répertoire de Barbara que nous aimons beaucoup. Autour d'un piano, deux chanteuses et trois danseuses tente de restituer l'émotion. La plus jeune des chanteuses qui joue au piano y réussit très bien. Je l'ai trouvé excellente. Elle m'a énormément rappelé Barbara, il y avait du mimétisme dans son interprétation. L'autre chanteuse pas mauvaise du tout pour certaines chansons, surtout les plus légères, m'a moins convaincu sur d'autres par sa façon de chanter plus vieillotte. Trois danseuses se relayaient pour chorégaphier ce tour de chant  J'ai spécialement aimé les moments où elles dansaient sur la voix de Barbara. C'est vraiment elle qui interprête le mieux ses chansons ! En tout cas, ça fait plaisir de réentendre en live ses plus belles chansons : l'aigle noir, Göttingen, Vienne, une petite cantate, Marienbad, si la photo est bonne, Drouot, chapeau bas, le temps du lilas, le bel âge, dis quand reviendras-tu ?, mon enfance, le soleil noir, ma plus belle histoire d'amour, perlimpinpin et d'autres que j'ai oubliées ou que je ne connaissais pas. Il manquait ma préférée : Nantes. A noter que ce soir-là il y avait une chanteuse d'une certaine notoriété Anny Gould qui est venue également chanter. ++ 

Pour profiter agréablement de notre samedi soir, Delphine, Didier et moi avons trouvé des billets bon marché pour voir cette petite pièce qui me faisait penser à "Arrête de pleurer Pénélope". Elle laissait augurer d'une bonne soirée de franche rigolade. Dans un décor minimaliste de boîte de nuit, trois jeunes femmes (la nympho, la bcbg et la coincée) se disent leurs quatre vérités sur le thème de l'amour et du sexe. Les hommes et les copines en prennent plein la tête. Les dialogues presque sans tabous sont très directs et font mouche auprès du public souvent pris à partie. Les actrices se lâchent totalement. Bravo à Laetitia qui joue Martine, la nymphomane sans cervelle. Bref, allez-y, c'est très drôle. C'est à la Grande Comédie, rue de CLichy, Paris +++